Sous un soleil qui cognait comme jamais, l’hippodrome de Longchamp s’est transformé en fournaise géante. 258 000 personnes, des concerts partout, des rires, des débats, et surtout cette énergie brute qu’on ne retrouve qu’à Solidays.

Crédit : @_birkan__
Vendredi soir, Damso débarque. La foule explose. Des milliers de voix reprennent ses textes comme si c’était des mantras. Pas besoin d’artifices : juste un micro, une aura, et Longchamp se met à vibrer en cadence. Changement d’ambiance. La révélation, c’est Denden. Elle a confirmé : présence brute, textes qui cognent, et une énergie qui a retourné la scène. Leto et B.B. Jacques n’ont pas déçu non plus. Shay impose son style. Show millimétré, attitude de reine. On sent que le public l’attendait, et il lui a rendu, assurément.
Samedi, Au détour des allées, on tombe sur La Mano 1.9. La vibe est réelle. Son rap sent le bitume, il trouve direct sa place dans le décor. Les curieux s’arrêtent, les têtes bougent, et tu comprends que Solidays, c’est aussi ça : la découverte.
Dimanche, SCH sort les gros calibres. Sa voix grave résonne dans tout Longchamp, et chaque banger devient une célébration. Et puis Gims, superstar parmi les superstars, rallume le feu avec ses hits. La foule n’est plus une foule : c’est une armée qui chante à l’unisson.
Mais Solidays, c’est pas seulement des concerts. Entre deux pogos, tu passes devant des stands : SOS Méditerranée, lutte contre le VIH, climat… Ici, la musique et l’engagement vont main dans la main. Tu viens pour danser, tu repars avec des questions, peut-être même des réponses. Au final, Solidays 2025, c’était ça : du rap qui prend toute la place, des shows qui marquent, et une jeunesse qui veut kiffer sans fermer les yeux. Un week-end où on transpirait autant qu’on réfléchissait
